Retour aux sources


Retour aux sources
Louis FONTAS

y

Toi, Homme, as-tu pensé que dans le corps de l'autre,
Du voisin comme du lointain, il existe un peu de toi-même ?
Toi qui n'es qu'une infime partie du Genre, depuis les
Origines quelles qu'elles puissent être affirmées ou
Contestées, tu es mêlé à d'autres, à leur chair, à leur
Souffle, à leur vie, à leur état de mort, de poussière,
De forces redistribuées dans le circuit de l'Univers.
Tu es une parcelle d'un tout fait d'énergie et de matière
Pensante.

Alors, vois-tu, c'est à partir de cela que l'on conçoit la
Solidarité, l'acte de bienveillance,le désir brûlant d'une
Paix, d'une quiétude, de la supportabilité, d'une
Coexistence efficace, vivante et vraie.
C'est dans tous ces concepts, dans ces atouts qui sont
Le fruit de l'existence, que la morale de l'existence et
Du bien-être trouve son fondement, sa raison d'être,
Sa réalité.

A part cela, tout n'est que rêve impalpable, virtuel,
Léger et informe, Tout se révèle comme une manifestation
Des forces de l'impur, de l'instable, de l'anti-vrai
Du néant absolu. Evite, Homme, cette déperdition, cette
Déprédation, cette dispersion de ton état, hors des
Limites que tu t'es tracées, et que la Nature t'impose.
Tu dois subir ta vie en l'organisant ; c'est là que
Réside ce que l'on appelle le Paradis, dans la façon
Que tu concevras de vivre en tenant compte de cet
Optimum de conditions qui régissent la condition
Humaine elle-même.

Il est capital pour toi et pour les autres qui sont
Egalement toi, que tu médites cela, sinon tu seras
Ton propre ennemi qui te conduira à la destruction
De tes intimes valeurs et de celles des autres qui
Sont faits à ton image. Perçois cette responsabilité
Et cette nécessité et tout ira bien, tout ira même
Beaucoup mieux.


© Louis FONTAS


Louis Fontas (1920-2011)
Licencié en droit, Louis Fontas est un ancien élève des T.P.E. (Paris), ancien assistant physicien au laboratoire de l’École Nationale des Ponts et Chaussées à Paris, ancien commissaire aux Enquêtes Économiques à Paris, ex-membre de l’Organisation Civile et Militaire. Il a passé la grande majorité de sa vie professionnelle à la Direction de Centres Hospitaliers à Paris et en Province. Il a été membre de plusieurs commissions nationales au Ministère de la Santé.
Il est Officier de l’Ordre National du Mérite et Officier des Palmes Académiques. Malgré une formation et une activité professionnelle à forte empreinte technique et scientifique, il est un poète authentique et il écrit depuis l’adolescence. Il a été lauréat du concours Poetika en 2011.
Autre texte :
La limace et l'escargot


Le moulin de mon coeur
Christine DUHAMEL

y

Dans les champs, au creux de ce moulin calmé,
Je te revoyais au temps des blés en pagaille,
Où comme les ailes de papillons, tu dansais
Au gré des vents épousant nos fiançailles.


Tes ailes tournoyaient en cadence, en chœur,
Où les rouages de nos vies grinçaient parfois,
Sous les coups pressants du meunier sans cœur,
Qui s’arrogeait le droit de rester sous ton toit.


Les vents dominants dominaient ton humeur,
Tant tu pouvais être le moulin d’un câlin,
Au sentier des ânes qui portaient ton labeur,
Tant tu te savais orgueilleux sous tes refrains !


Nos vies ont changé, tu es devenu le gardien
D’un lointain passé, où tu te refais une cure,
Sous l’effigie du touriste qui nous retient
Le temps d’un dimanche passé sous ton augure.


© Christine DUHAMEL


Christine Duhamel (1961-aujourd'hui)
Originaire du Nord de la France, le coeur de Christine Duhamel vibre dans l'écriture de poèmes. Elle a créé son blog pour exprimer les envies, les joies et les peines vécues au fil de ce monde si compliqué parfois mais plein de jolies surprises aussi.
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Tristesse
Alphonse de LAMARTINE

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Ramenez-moi, disais-je, au fortuné rivage
Où Naples réfléchit dans une mer d’azur
Ses palais, ses coteaux, ses astres sans nuage ;
Où l’oranger fleurit sous un ciel toujours pur.
Que tardez-vous ? Partons ! Je veux revoir encore
Le Vésuve enflammé sortant du sein des eaux ;
Je veux de ses hauteurs voir se lever l’aurore ;
Je veux, guidant les pas de celle que j’adore,
Redescendre en rêvant de ces riants coteaux.
Suis-moi dans les détours de ce golfe tranquille ;
Retournons sur ces bords à nos pas si connus,
Aux jardins de Cynthie, au tombeau de Virgile,
Près des débris épars du temple de Vénus :
La, sous les orangers, sous la vigne fleurie
Dont le pampre flexible au myrte se marie,
Et tresse sur ta tête une voûte de fleurs,
Au doux bruit de la vague ou du vent qui murmure,
Seuls avec notre amour, seuls avec la nature,
La vie et la lumière auront plus de douceurs.


De mes jours pâlissants le flambeau se consume,
Il s’éteint par degrés au souffle du malheur,
Ou s’il jette parfois une faible lueur,
C’est quand ton souvenir dans mon sein le rallume.
Je ne sais si les dieux me permettront enfin
D’achever ici-bas ma pénible journée :
Mon horizon se borne, et mon œil incertain
Ose l’étendre à peine au delà d’une année.
Mais s’il faut périr au matin,
S’il faut, sur une terre au bonheur destinée,
Laisser échapper de ma main
Cette coupe que le destin
Semblait avoir pour moi de roses couronnée,
Je ne demande aux dieux que de guider mes pas
Jusqu’aux bords qu’embellit ta mémoire chérie,
De saluer de loin ces fortunés climats,
Et de mourir aux lieux où j’ai goûté la vie.


© Alphonse de LAMARTINE
Extrait des Méditations (1820)


Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Poète, romancier, dramaturge, historien et homme poltique français, Alphonse de Lamartine participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. En octobre 1816, en cure à Aix-les-Bains, la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète mais leur histoire d'amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, meurt en décembre 1817. Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un succès fulgurant. Son lyrisme associé à une expression harmonieuse fait la qualité des poèmes de Lamartine, la partie la plus marquante de son œuvre étant constituée par les poèmes pleins de sensibilité inspirés par son amante Julie Charles, empreints des thèmes romantiques de la nature, de la mort, et de l'amour.
Autres textes :
Autour du  toit qui nous vit naître
Le moulin au printemps
La branche d'amandier
→ Sa biographie sur Wikipédia


Quand la maison soupire
Caroline BAUCHER

y

Quand la maison soupire, 
C'est mon cœur qui chavire. 
Transporté par les plinthes
Du parquet qui murmure 
Les pas fantomatiques
Des arôme antiques,
Je te revois encore, ceinte
De tes sourires si purs, 
Animant parfois quelques jalousies.
Alors, dans la cour intérieure, 
Assises sur nos jeunes années, 
Nous inventions les heures
De nos vies qui commençaient. 
Mais ce temps enfantin 
Est maintenant si lointain, 
Et, quand les volets assoupis, 
Bruissent au vent, leurs souvenirs
C'est tout mon cœur qui chavire. 

 

© Caroline BAUCHER


Caroline Baucher (1983-aujourd'hui)
Née en Roumanie, Caroline Baucher vit actuellement à Paris. Elle publie dans différents forums et revues de poésie en ligne.
→ Voir la liste de tous ses textes sur le site
→ Son site


Souvenir
Alfred de MUSSET

y

J’espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
O la plus chère tombe et la plus ignorée
Où dorme un souvenir !


Que redoutiez-vous donc de cette solitude,
Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main,
Alors qu’une si douce et si vieille habitude
Me montrait ce chemin ?


Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries,
Et ces pas argentins sur le sable muet,
Ces sentiers amoureux, remplis de causeries,
Où son bras m’enlaçait.


Les voilà, ces sapins à la sombre verdure,
Cette gorge profonde aux nonchalants détours,
Ces sauvages amis, dont l’antique murmure
A bercé mes beaux jours.


Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse,
Comme un essaim d’oiseaux, chante au bruit de mes pas.
Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse,
Ne m’attendiez-vous pas ?


Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères,
Ces larmes que soulève un coeur encor blessé !
Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières
Ce voile du passé !


Je ne viens point jeter un regret inutile
Dans l’écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille,
Et fier aussi mon coeur.


Que celui-là se livre à des plaintes amères,
Qui s’agenouille et prie au tombeau d’un ami.
Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières
Ne poussent point ici.


Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages.
Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ;
Mais du sombre horizon déjà tu te dégages,
Et tu t’épanouis.


Ainsi de cette terre, humide encor de pluie,
Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour :
Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie
Sort mon ancien amour.


Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ?
Tout ce qui m’a fait vieux est bien loin maintenant ;
Et rien qu’en regardant cette vallée amie
Je redeviens enfant.


O puissance du temps ! ô légères années !
Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ;
Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées
Vous ne marchez jamais.


Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice !
Je n’aurais jamais cru que l’on pût tant souffrir
D’une telle blessure, et que sa cicatrice
Fût si douce à sentir.


Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées,
Des vulgaires douleurs linceul accoutumé,
Que viennent étaler sur leurs amours passées
Ceux qui n’ont point aimé !


Dante, pourquoi dis-tu qu’il n’est pire misère
Qu’un souvenir heureux dans les jours de douleur ?
Quel chagrin t’a dicté cette parole amère,
Cette offense au malheur ?


En est-il donc moins vrai que la lumière existe,
Et faut-il l’oublier du moment qu’il fait nuit ?
Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste,
Est-ce toi qui l’as dit ?


Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m’éclaire,
Ce blasphème vanté ne vient pas de ton coeur.
Un souvenir heureux est peut-être sur terre
Plus vrai que le bonheur.


Eh quoi ! l’infortuné qui trouve une étincelle
Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis,
Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle
Ses regards éblouis ;


Dans ce passé perdu quand son âme se noie,
Sur ce miroir brisé lorsqu’il rêve en pleurant,
Tu lui dis qu’il se trompe, et que sa faible joie
N’est qu’un affreux tourment !


Et c’est à ta Françoise, à ton ange de gloire,
Que tu pouvais donner ces mots à prononcer,
Elle qui s’interrompt, pour conter son histoire,
D’un éternel baiser !


Qu’est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine,
Et qui pourra jamais aimer la vérité,
S’il n’est joie ou douleur si juste et si certaine
Dont quelqu’un n’ait douté ?


Comment vivez-vous donc, étranges créatures ?
Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas ;
Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures
Ne vous dérangent pas ;


Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène
Vers quelque monument d’un amour oublié,
Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine
Qu’il vous heurte le pied.


Et vous criez alors que la vie est un songe ;
Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant,
Et vous trouvez fâcheux qu’un si joyeux mensonge
Ne dure qu’un instant.


Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie
A secoué les fers qu’elle traîne ici-bas,
Ce fugitif instant fut toute votre vie ;
Ne le regrettez pas !


Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre,
Vos agitations dans la fange et le sang,
Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière :
C’est là qu’est le néant !


Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ?
Que demandent au ciel ces regrets inconstants
Que vous allez semant sur vos propres ruines,
A chaque pas du Temps ?


Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve,
Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
Nous n’avons pas plus tôt ce roseau dans la main,
Que le vent nous l’enlève.


Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments
Que deux êtres mortels échangèrent sur terre,
Ce fut au pied d’un arbre effeuillé par les vents,
Sur un roc en poussière.


Ils prirent à témoin de leur joie éphémère
Un ciel toujours voilé qui change à tout moment,
Et des astres sans nom que leur propre lumière
Dévore incessamment.


Tout mourait autour d’eux, l’oiseau dans le feuillage,
La fleur entre leurs mains, l’insecte sous leurs pieds,
La source desséchée où vacillait l’image
De leurs traits oubliés ;


Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’argile,
Etourdis des éclairs d’un instant de plaisir,
Ils croyaient échapper à cet être immobile


Qui regarde mourir !
Insensés ! dit le sage. Heureux dit le poète.
Et quels tristes amours as-tu donc dans le coeur,
Si le bruit du torrent te trouble et t’inquiète,
Si le vent te fait peur ?


J’ai vu sous le soleil tomber bien d’autres choses
Que les feuilles des bois et l’écume des eaux,
Bien d’autres s’en aller que le parfum des roses
Et le chant des oiseaux.


Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres
Que Juliette morte au fond de son tombeau,
Plus affreux que le toast à l’ange des ténèbres
Porté par Roméo.


J’ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère,
Devenue elle-même un sépulcre blanchi,
Une tombe vivante où flottait la poussière
De notre mort chéri,


De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde,
Nous avions sur nos coeurs si doucement bercé !
C’était plus qu’une vie, hélas ! c’était un monde
Qui s’était effacé !


Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire,
Je l’ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois.
Ses lèvres s’entr’ouvraient, et c’était un sourire,
Et c’était une voix ;


Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage,
Ces regards adorés dans les miens confondus ;
Mon coeur, encor plein d’elle, errait sur son visage,
Et ne la trouvait plus.


Et pourtant j’aurais pu marcher alors vers elle,
Entourer de mes bras ce sein vide et glacé,
Et j’aurais pu crier :  » Qu’as-tu fait, infidèle,
Qu’as-tu fait du passé ?  »


Mais non : il me semblait qu’une femme inconnue
Avait pris par hasard cette voix et ces yeux ;
Et je laissai passer cette froide statue
En regardant les cieux.


Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère
Que ce riant adieu d’un être inanimé.
Eh bien ! qu’importe encore ? O nature ! ô ma mère !
En ai-je moins aimé?


La foudre maintenant peut tomber sur ma tête :
Jamais ce souvenir ne peut m’être arraché !
Comme le matelot brisé par la tempête,
Je m’y tiens attaché.


Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent;
Ni ce qu’il adviendra du simulacre humain,
Ni si ces vastes cieux éclaireront demain
Ce qu’ils ensevelissent.


Je me dis seulement :  » À cette heure, en ce lieu,
Un jour, je fus aimé, j’aimais, elle était belle.  »
J’enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l’emporte à Dieu !


© Alfred de MUSSET


Alfred de Musset (1810-1947)
Alfred de Musset est unp poète et dramaturge français, de la période romantique. A 19 ans, il publie son premier recueil qui révèle son talent et commence à mener une vie de dandy débauché. Sa première comédie, « La Nuit Vénitienne » est un échec et il renonce provisoirement à la scéne. Pendant sa relation mouvementée avec George Sand, il écrit son chef-d'oeuvre « Lorenzaccio » en 1834 et sa pièce à succès « On ne badine pas avec l'amour. » Dépressif et alcoolique, à 30 ans, il écrit de moins en moins, mais il est élu à l'Académie française en 1852. Mort à 46 ans, à peu près oublié, il est redécouvert au XXè siècle et considéré comme l'un des grands écrivains romantiques français.
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La vraie nouveauté nait dans le retour aux sources.
Edgard MORIN


Le renouveau a toujours été d'abord un retour aux sources.
Romain GARY


On s'en va parce qu'on a besoin de distration et l'on revient parce qu'on a besoin de bonheur.
Victor HUGO


Le retour aux sources reste pour toujours le moment le plus appréhendé.
Christ KIBELOH


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