Ecrire des vers à vingt ans, c'est avoir vingt ans.
En écrire à quarante, c'est être poète.
Francis Carco 

L'enfance


Mon enfant
de Jean-Charles PAILLET

y


Foule la terre de tes pieds
écoute la résonner
à chacun de tes pas
et que danse la vie sur ton chemin

 

Bois à l’eau des fontaines
à la source de tes envies
les mains jointes et n’aie pas peur
d’éclabousser le cours du temps

 

Fais feu de tout bois
il en est tu le sauras
avec lesquels tu bâtiras un toit
qui te ressemble

 

Évite les pièges mon enfant
et forge tes armes pour les combattre

 

Force tes rêves
vis tes joies et tes colères
grave tes mots jusqu’au cœur des pierres

 

Aujourd’hui mon enfant
aujourd’hui t’appartient

 

© Jean-Charles Paillet

 


Blues de septembre
de Jacky COURALET

y


Il me souvient de toi, du temps de mon jeune âge,
Septembre de naguère aux matins sans gaieté,
Me revient ton parfum du déclin de l’été,

Lorsque l’école, hélas, des jeux tournait la page.

 

Je revois le préau qui fut notre apanage,
La cour où l’on errait d’un air désenchanté,
L’esprit était distrait et le cœur dépité,

Car les plaisirs d’hier n’étaient plus que mirage.

 

Notre blouse était grise à l’image des cieux,
Notre classe était sombre à l’instar de nos yeux,

Ô triste réfectoire aux effluves étranges !

 

Le tableau noir portait le deuil des jours-soleils,
L’amertume régnait au goûter des oranges,
Mais la cloche rendait les visages vermeils.

 

© Jacky Couralet

 


Quand j'étais tout petiot
de Dom CORRIERAS

y


Quand j'étais tout petiot

J'étions déjà si grand devant l'immensément

Si puissant de mon ombre peignant les hautes herbes

Et tout là-haut dans l'azur tout gris tout sale

Dieu n'était-il pas mon frérot ?

Je bâtissais des barrages dans le ruisseau

Rêvant de fabuleuses catastrophes

Guerres feux et inondations à foison

Ah que j'étais heureux d'être seul au monde

Belles heures d'abandon au bord de la mare

Où vers aspics têtards et grenouilles

Chantaient la gloire de mon zizi

Longtemps tripoté avec la morve au nez

Et mes deux pieds plantés dans la boue

 

Quand j'étais tout petiot

J'étions déjà si grand devant l'immensément !


© Dom Corrieras

 


Les vieilles de mon village
de Frédéric COGNO

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Lorsque j’étais enfant, je délaissais mes jeux,
Préposé aux eaux fraîches on m’envoyait heureux
Galoper jusqu’à la placette
Où trônait la fontaine accoutrée de pichets,
Ceux de la Léonie et puis ceux d’Aglaé,
Simone avait sa gargoulette.

Ah ! c’est toi le petit ! disaient-elles en riant,
Qui comme le grillon chantonne à tous les vents,
Tu nous rappelles ton grand-père,
Il venait dans le temps, ici, loin des ragots,
Astiquer en chantant ses cages à escargots,
Mais que tu ressembles à ta mère.

Souvent la Léonie rapiécée de printemps,
Repartait la première avec ses fleurs des champs,
Les pas au sentier des malices,
Pouponner sur le feu à l’abri des regards,
Un ragout de cabri, une omelette au lard,
Et la rue criait au supplice.

Aglaé la suivait avec au fond des yeux,
Un buisson de merlette et des papillons bleus,
Toute une vie sans représailles,
La pudeur en ombrelle elle allait le matin
Ceinturer l’ail des ours, l’herbe pour ses lapins,
Coiffée d’un grand chapeau de paille.

Puis Simone restait le temps d’une chanson,
Les cheveux neigeotant et courant le blanchon*,
Le cœur gorgé de gariguettes,
Discrète et généreuse en un tour de Mandrin,
L’art de la diversion, je comprenais enfin,
Mes poches gonflées de noisettes.

A l’heure du goûter, j’écoutais quelquefois,
Leur causette entre amies mêlée de ce patois,
Des mots taillés dans du vieux chêne,
Assises sur un banc, ravaudant le mois d’août,
Le deuil en volets clos pour garder leurs époux
Dans la fraîcheur des joies sereines.

Rebouteuses d’un âge à l’abri près du feu,
Aux sabots si usés par les travaux rugueux,
J’aimais leurs silences utiles
Quand leurs mains s’affairaient en laissant le parloir
Pour écosser des pois ou broder un mouchoir
A l’écart de nos choix futiles.

J’effiloche aujourd’hui ces joyeux souvenirs,
Leur moue en cerisette et ce don de vieillir
Tout aussi bien que la fontaine,
Le cognassier n’est plus, le lavoir est tagué,
Mais leurs âmes m’ont dit toujours enlavandées :
Qu’on cueillera la marjolaine !...


© Frédéric Cogno

 


Leçon de bonheur
de Edmond ALLAIN

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J'ai été moi aussi un tout petit garçon
Et j'avais dans le coeur comme toi des chansons
Je pensais à jouer bien plus qu'à être sage
Et rêvais d'aventures en me croyant en cage !

Ma mère me disait : "ta vie n'est que bonheur,
Essaie d'apprécier et d'habiller ton coeur
De chacune des joies qui émaillent ta vie.
Ont bien moins de valeur les rêves inassouvis !

Qui n'a pas peur d'aimer tout obstacle gravit
Puisque jamais l'amour personne n'asservit !
J'aimerais tant que tu fasses tienne l'idée
Que le bonheur toujours sera à ta portée !

Mon enfant toi qui es au printemps de ta vie,
Sache qu'avoir jamais ne rend plus heureux qu'être,
Qu'au banquet du bonheur seul qui donne est servi !"

Ces mots résonnent en moi et je veux les transmettre.

Chacun de son bien-être est le seul bâtisseur.
Il n'est qu'un seul moyen pour qu'il commence à poindre :
Il suffit d'apprécier chaque petit bonheur
Pour que d'autres, plus grands, viennent lors le rejoindre !


© Edmond Allain

 


Le buffet de Tante Fine
de Danielle BAILLY CROMBEZ

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Par delà les années, certains objets racontent
Des histoires surannées, des mots secrets, des contes
Voix de familiers imprégnées dans le bois
Sur les clefs chantournées, l'empreinte de leurs doigts...

Ainsi le vieux buffet, légué par tante Fine
Je l'ai toujours connu, trônant dans la cuisine
L'odeur de bois de chêne, vanille évaporée
Confiture et bouquets, à la cire mêlée.

Des fragrances d'antan effleurent ma mémoire
Violette et lilas sur napperon ivoire
Bottes de fleurs des champs à la fin de l'été
Et dans le compotier, les pommes du verger.

Biscuits et chocolat dans une boîte en fer
Tante Fine savait comment nous satisfaire
Le bol de lait fumant les dimanches de fête
À quatre heures sonnant et le vin d'épinette.

C'est comme un livre ouvert, les pages de l'enfance
Les rires de grand-mère, la joie, en abondance
Dans les grincements sourds des portes fatiguées
Résonne un sentiment de bonheur envolé ...

 


Il n'y a plus d'enfants
de Christian SATGÉ

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Il n’y a plus d’enfants,
Ni d’gamins, ni de mômes,
Faisant d’rien un royaume
Des plus ébouriffants,
Plus d’bourgeons ni d’p’tits bonhommes…

Où est la marmaill’ en cal’çon,
Insoucieux petiots, enfançons,
Petits bouts pas plus gros que pouce,
Fanfarons n’amassant pas mousse,
Sur qui on fit tant de chansons ?
Ces têtes blondes, brun’ ou rousses,
Tour à tour p’tits diables gaillards
Ou bien petits anges braillards, 
Moustiqu’ à la tendre frimousse  ?!

Il n’y a plus d’enfants,
Ni d’marmousets, ni d’droles
Se donnant le beau rôle
De héros triomphant
Promettant tout méchant aux geôles…

Où sont galapiats et mouflets,
Moutards et chasseurs à siffler,
Plus insolents que jeunes pages ?
Sont-ils désormais d’un autre âge
Comme le duel, le soufflet ?
Où sont minots pas toujours sages,
Lardons, garnements, rejetons,
Pichouns, loupiots ou marmitons
Tout en esbroufe et abattage ?

Il n’y a plus d’enfants,
Ni d’polissons, ni d’chiares
Et qui caus’ et qui tcharent
En dormant, en bouffant,
Mais que jamais on ne rembarre…

Où sont passés les p’tits poulbots
Tout crottés mais qui portaient beau ? 
Les titis vauriens, les gavroches
Avec leurs casquet’, leurs galoches ?
Ils n’craignaient ni pleurs, ni bobos,
La tête plus dure que roche ;
Z’étaient de ces poulots, d’ces marmots
Séraphins qui s’envol’, d’un mot,
Dès qu’un perdreau perdu s’approche…

Il n’y a plus d’enfants,
Ni d’morpions, ni de cancres
Dont les rêv’ jettent l’ancre
Sous un soleil chauffant
Des palmiers que le vent échancre…

Où sont fripons sautes-ruissseau
Plus benêts ou niais que sots ?
Ces chenapans qui se gobergent,
Chassant demain de leur gamberge ?
Jésus, lascars et jouvenceaux
Se mêlant au gibier d’auberge ?
Ces gommeux, vrais petits merdeux,
Jouaient les morveux comm’ pas deux ;
Oui, des chérubins de douz’ berges !

Il n’y a plus d’enfants,
Ni d’galopins, ni d’mioches
Pour te faire les poches
Avec des yeux de faon
Qui, vite, éteignent tout reproche…

Où est l’sacripant, l’pierrot,
Le déluré godelureau ?
L’gosse morguant la jouvencelle,
L’goujat boutonneux qu’ell’ muselle ?
Où est l’mirliflore faraud,
Le dadais à grosses bretelles,
Le nigaud encore blanc-bec ?
 Et l’béjaune jouant au mec,
L’œil noir et la lippe cruelle ?

Il n’y a plus d’enfants,
Ni d’bambins, ni d’potaches,
Les doigts tout pleins de taches
Et l’pantalon bouffant,
Jouant, bravaches, les Apaches…


Jeux d'enfance
de Pierre TURCOTTE

y


La petite concentrée
avec son téléphone en main
et une fontaine sur la tête
pousse le volume de ses jeux à fond
la musique électronique arpégée
sonne japonais
l’enfant grandira
pas trop vite (bientôt elle ne sera pas d’accord)
soumise à la culture d’autres enfants
la globalisation s’invite dès le plus jeune âge
elle s’invite à la même vitesse
que l’amour ou la mort

petite Roumaine
dans le café de ses parents
émigrés en Espagne
encore un jeu américain
avec une musique japonaise
la petite concentrée
dans son coin
les parents n’ont pas à s’occuper d’elle
ils ont du travail
c’est formidable
regardez comme elle est heureuse
depuis qu’ils sont venus en Espagne

qui est-elle déjà ?
qui (combien) sera-t-elle ?
elle sera polyglotte sûrement
polygame peut-être ou polythéiste
combien de nouveautés
avant qu’elle atteigne l’âge des choix ?

heureux passage initiatique
elle joue insouciante
en attendant que le monde joue avec elle
ce qui ne saurait tarder
tant tout s’accélère

© Pierre Turcotte

 


L'oreiller d'un enfant
de Marceline DESBORDES-VALMORE

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Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !

Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ;
Ils ont toujours sommeil. Ô destinée amère !
Maman ! douce maman ! cela me fait gémir.

Et quand j'ai prié Dieu pour tous ces petits anges
Qui n'ont pas d'oreiller, moi j'embrasse le mien.
Seule, dans mon doux nid qu'à tes pieds tu m'arranges,
Je te bénis, ma mère, et je touche le tien !

Je ne m'éveillerai qu'à la lueur première
De l'aube ; au rideau bleu c'est si gai de la voir !
Je vais dire tout bas ma plus tendre prière :
Donne encore un baiser, douce maman ! Bonsoir !


Marceline Desbordes-Valmore

 


Ma rentrée
de Marie-Christine TARTAGLIA

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Je l'attendais avec impatience
Cette rentrée aux goûts d'enfance
Elle qui me rendait mon innocence

Volée au gré de mes vacances.

 

Et de préparer avec frénésie
Mon vieux cartable en cuir ciré !
Et de lui confier toutes mes envies,

Mes livres, ma plume et mes cahiers !

 

Je retrouvais avec bonheur
La salle de classe et ses odeurs
Je m'installais du bout des doigts

Devant mon pupitre en bois.

 

Et mon regard lentement d'errer
Entre les rangées de tabliers bien repassés !
Et mon coeur de battre, comme affolé,

Lorsque la porte de la classe se refermait !

 

J'accrochais alors toutes mes pensées
Aux mouvements des lèvres pincées
De mon institutrice dont la silhouette

Etait aussi sèche que sa longue baguette.

 

Et dansait la craie avec ardeur
Au rythme des lettres qui s'enlaçaient !
Et passaient gaiement les heures

Au son des mots qui s'envolaient !

 

J'étais si bien dans cet univers
Que d'autres trouvaient trop sévère
Car il s'employait à me distraire

De ma vie déjà bien plus austère.

 

Et mes rêves en couleur de s'envoler
Sur les pages blanches de mes cahiers !
Et ma tristesse peu à peu de s'étioler

Sous la caresse de mon crayon de papier !

 

Je voudrais revenir dans cette classe
Là où j'avais enfin trouvé ma place
Je voudrais, sur le grand tableau noir,
Réécrire les mots de mon histoire.

 

© Marie-Christine Tartaglia

 


Quand j'étais petite...
de Jeanne BENAMEUR

y


Quand j’étais petite
la nuit se tenait devant notre porte
et elle chantait d’étranges chants.
Pour les oiseaux qu’on ne voit pas.
Pour les pierres du chemin.
La nuit chantait
et moi
je dormais ou je veillais ?
Est-ce que je rêvais ?

Est-ce que je suis seule à entendre
le chant de la nuit sur la terre
aux portes des maisons ?

Qui berce le sommeil de ceux qui rêvent ?

La nuit a été une voix
qui m’a gardée
de toutes peurs.

Et puis la nuit s’est tue
et je suis restée seule.

Je suis sortie sur le seuil de la maison
J’ai appelé très doucement
Aucun son ne m’a répondu.
Dans ma poitrine
l’écho.

Assise sur le seuil
J’ai pleuré.
J’ai attendu le matin.
Et rien.

La nuit s’était tue pour toujours.

Je suis partie.


© Jeanne Benameur

 


Un enfant
de Jacques BREL

y


Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n’en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s’endort de l’or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver
Un enfant
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant
C’est le dernier poète
D’un monde qui s’entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s’inquiète d’une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu’il n’y a plus de fées
Mais un enfant
Et nous fuyons l’enfance
Un enfant
Et nous voilà passants
Un enfant
Et nous voilà patience
Un enfant
Et nous voilà passés


© Jacques Brel

 


L'enfance
de Gérard de NERVAL

y


Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l’essor,
On n’a pas besoin des sciences,
Lorsque l’on vit dans l’âge d’or !
Mon coeur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n’en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?

Nous sommes loin de l’heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.


Gérard de Nerval

 

 


Je me souviens de mon enfance
de Cécile SAUVAGE

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Je me souviens de mon enfance
Et du silence où j'avais froid ;
J'ai tant senti peser sur moi
Le regard de l'indifférence.
Ô jeunesse, je te revois
Toute petite et repliée,
Assise et recueillant les voix
De ton âme presque oubliée.


Cécile Sauvage

 


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Un enfant n'a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve.
Boris Cyrulnik



L'enfant qui dessine va droit à l'essentiel. Il suit la perspective du cœur qui dessine ce qui n'est pas, pour mieux voir ce qui est.
Christian Bobin



J'aime les enfants, oui. Mais je leur adresse un reproche : ce sont de futures grandes personnes.
Francis Blanche



Les grandes personnes ne sont que des enfants déguisés.
Pierre Daninos



On peut grandir, et même vieillir, mais pour sa maman on est toujours un petit enfant.
Jean Gastaldi